Monday, December 10, 2012

Vuitton se diversifie dans la papeterie haut de gamme

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Louis Vuitton, qui devrait facilement dépasser la barre des 7 milliards de chiffre d’affaires à la fin de l’année, poursuit sa politique de diversification. En juin, le maroquinier ouvrait son premier atelier de haute joaillerie place Vendôme. Le 15 décembre il inaugurera un espace papeterie haut de gamme dans sa boutique de Saint-Germain-des-Prés agrandie pour l'occasion. Stylos à plume et à bille, encres de couleur dans des encriers en cristal, papier précieux, étuis à stylo en peaux rares, carnet et protège cahier en cuir…

C’est un nouvel univers, pas si éloigné du thème du voyage, que Vuitton a décidé de conquérir. De façon modeste et expérimentale dans un premier temps. Mais des espaces similaires pourraient être ouverts à Tokyo, Florence et Munich, indique-t-on de sources internes.

Pour conquérir ce nouveau marché, il s'appuiera sur ST Dupont

Chose rare, Vuitton dont la stratégie consiste à fabriquer dans ses propres ateliers la plupart de ses produits, a décidé de confier deux lignes d’écriture à la maison indépendante St Dupont, dirigée par Alain Crevet, un ancien de LVMH. Des stylos qui seront fabriqués dans l’usine française de ST Dupont à Faverges (Haute-Savoie).

Ce nouveau terrain d’exploration de la maison Vuitton participe à la stratégie de sophistication de la marque au même titre que sa nouvelle offre de haute maroquinerie (des sacs dont le prix peut atteindre 7.000 euros). Un choix nécessaire alors que les sacs Vuitton sont commercialisés à des millions d’exemplaires et que la banalisation menace l’ADN de la marque-phare du groupe LVMH.